Quelques idées préconçues concernant le burn-out 

Voici quelques idées reçues que j’entends malheureusement trop fréquemment… A votre avis, VRAI ou FAUX ?

« Le burn-out c’est pour les faibles »
FAUX. Cela peut toucher toute personne investie et impliquée dans son travail.

« Le burn-out se soigne en 1 semaine »
FAUX. Le burnout est un processus lent et multifactoriel.  La plupart des personnes présentant un véritable épuisement professionnel sont le plus souvent dans le déni.  Elles forcent donc leur corps, au-delà de leurs limites, vont de plus en plus loin.  Au plus la personne attend avant d’accepter sa souffrance, au plus le travail de reconstruction sera long.  Ce n’est qu’avec l’aide d’un regard extérieur, de quelqu’un de spécialisé, que la personne peut identifier les sources qui l’ont conduite à aller au-delà d’elle-même afin de ne pas les reproduire, et surtout d’identifier les ressources à sa disposition.

« Le burn-out est reconnu comme une maladie professionnelle »
FAUX. En tous les cas, pas à l’heure actuelle.

« Le burnout professionnel a plusieurs étapes »
VRAI, il y en a 3.  Tout d’abord, l’épuisement physique et émotionnel se font sentir.  Souvent, à ce stade, les personnes sont couvertes pour une interruption temporaire de travail brève « le temps de récupérer un peu ».  Par la suite, elles reprennent le travail, continuent dans leur même mode de fonctionnement, et peu à peu, en arrivent au second stade, la distanciation, au niveau humain, relationnel, le désinvestissement. Ensuite arrive le sentiment de perte d’efficacité (voire d’échec professionnel).  Compte-tenu de l’histoire de chacun ce stade peut aussi survenir un peu plus tôt dans le processus.

« Le burn-out professionnel est différent du burn-out parental »
VRAI. Pour le burnout professionnel, reportez-vous à l’article « Qu’est-ce que le burn-out professionnel ou épuisement professionnel ? »

Pour résumer, le burnout parental fait référence à l’épuisement dans lequel se trouvent des parents qui veulent être parfaits à tous les niveaux, qui jonglent avec leurs obligations diverses (familiales, professionnelles, etc. ) et qui, selon leurs croyances et repères, veulent se comporter en parents parfaits. Pour en savoir plus reportez-vous à l’article « le burn-out parental et la remise en question »